Intervention de Michel Boutant

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 8 avril 2015 à 9h00
Renseignement

Photo de Michel BoutantMichel Boutant :

Depuis quelques années, la situation mondiale a changé ; elle est de plus en plus préoccupante. Les zones qui, aujourd'hui, sont porteuses de cette inquiétude se sont multipliées. La DRM, au sein de la communauté du renseignement, joue un rôle particulier. Vous avez évoqué le rôle classique d'observation et de veille qu'elle tient auprès de certains pays, comme la Russie ou la Chine, par exemple, mais la multiplication des zones de conflits fait que nous devons nous adapter à ces situations si particulières, dans un contexte financier contraint.

Vous avez ainsi évoqué le besoin de recrutement et les problèmes de formation dans certaines langues extrêmement rares que vous rencontrez. Quels moyens peut-on aujourd'hui mettre en oeuvre en termes de mutualisation et de partage avec le monde occidental dans ce domaine ? Il existe, en matière de renseignement militaire, un regroupement appelé Five Eyes qui réunit Américains, Britanniques, Canadiens, Néozélandais et Australiens, que nous regardons d'un peu loin. J'ai également lu avec attention un de vos commentaires concernant la qualité du renseignement et le peu d'intérêt que l'OTAN accorde au renseignement militaire français.

Comment peut-on progresser en matière de mutualisation et de partage avec les autres services de la communauté du renseignement, alors que le directeur de la DGSE a annoncé que certaines activités pourraient vous être transférées. Cela se fera-t-il avec les financements et les personnels correspondants ?

J'ai la certitude que vous avez beaucoup réfléchi à ces questions. Peut-être pourrez-vous nous en dire un peu plus tout à l'heure.

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