Soyons clairs, monsieur Retailleau : c’est ce qui a été dit dans cette enceinte, et non pas ce que j’y ai dit, car, pour ma part, j’ai essentiellement été à l’écoute, d’une part, de ces deux grands rapporteurs et, d’autre part, de l’ensemble des sénateurs.
Lorsque, à peu près une semaine plus tard, tenant compte de ces débats, le Président de la République s’est déclaré plutôt favorable aux grandes régions, c'est-à-dire à la thèse de M. Raffarin, cela a nourri l’idée qu’il fallait se poser différemment la question des départements, qui ne devaient disparaître que sur les aires métropolitaines.
Ne réécrivez donc pas l’histoire en nous accusant d’avoir été erratiques. Je ne reprends pas le mot que vous avez utilisé, car je défends toujours mes positions avec conviction, même s’il peut m’arriver d’admettre que j’ai tort quand une majorité m’en convainc. Je ne suis pas du genre à ne jamais douter ! Il est vrai que nous avons essayé, pendant plusieurs mois, de trouver la bonne épure pour ces projets.
Je rappelle que la loi MAPTAM, que d’aucuns ici ont citée et parfois saluée, a créé une conférence territoriale de l’action publique, à laquelle beaucoup, ici, ne croyaient pas du tout.