De fait, je regrette que ce débat sur la région capitale n’attire pas plus de nos collègues non franciliens. La faute originelle, pour reprendre l’expression de Philippe Dallier, est de penser, comme on le fait depuis une trentaine d’années, que les élus locaux vont trouver la solution. Or, pour diverses raisons, on n’en trouve jamais aucune.
À vrai dire, nous, écologistes, nous sommes éloignés de notre position de départ. En effet, de manière somme toute similaire à Roger Karoutchi, quoiqu’il ne l’ait pas dit explicitement dans son propos liminaire, nous sommes régionalistes. Nous considérons que la métropole parisienne, région capitale de notre pays, aurait pu compter 12 millions d’habitants, comme Shanghai en compte 18 millions ou Séoul, 20 millions.
Aussi bien sur les transports que sur l’aménagement du territoire, le développement économique, le logement ou les questions d’écologie, nous aurions pu suivre le modèle du syndicat des transports d'Île-de-France, le STIF, quoique peut-être de manière plus démocratique ; nous aurions pu créer des syndicats ou des établissements publics spécifiques pour éviter l’ensemble des doublons que l’on a.
Disons la vérité : nous allons rajouter une structure supplémentaire tout en laissant de côté tous les organismes comme les syndicats de gestion de l’eau ou des déchets, qui, d’une façon ou d’une autre, pourront continuer leur existence.