Intervention de Marylise Lebranchu

Réunion du 1er juin 2015 à 10h00
Nouvelle organisation territoriale de la république — Article 17 septdecies précédemment réservé

Marylise Lebranchu, ministre :

… entre la région d’Île-de-France, les départements, les communes et les EPCI. En plus de l’office de tourisme de Paris, qui compte cinq points d’accueil sur la capitale, il y a, sur le territoire de la petite couronne, onze offices de tourisme dans le Val-de-Marne, six en Seine-Saint-Denis et seize dans les Hauts-de-Seine. On ne peut donc pas franchement parler de « désert » !

Bien que Paris soit la première destination touristique mondiale, avec 23 millions de touristes par an, ce potentiel pourrait sans doute encore être accru par le développement d’une approche métropolitaine. Les trois départements de la petite couronne semblent en effet souffrir d’un déficit d’image, en dépit d’un potentiel très important, que le ministre en charge de ce sujet décrit souvent comme sous-exploité. Je pense notamment – la liste est assez longue – à la basilique de Saint-Denis, au château de Vincennes ou au domaine national de Saint-Cloud. Il est vrai qu’un certain nombre de destinations ne sont pas promues comme elles le devraient.

Dans ces conditions, le transfert de la compétence relative au tourisme à la métropole du Grand Paris pourrait s’avérer une option intéressante pour assurer un rayonnement plus large de la capitale. En outre, il permettrait d’aligner les modalités d’exercice de cette compétence sur ce qui existera dans les autres EPCI.

Au demeurant, pour répondre à une préoccupation que l’on n’ose pas souvent exprimer, mais qui est bien légitime, je précise que, comme pour les autres EPCI, le transfert de cette compétence n’emporterait pas de transfert de la taxe de séjour.

Dans ces conditions, le Gouvernement s’en remet à la sagesse de la Haute Assemblée.

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