Les résultats des dernières élections cantonales témoignent eux aussi de l’enthousiasme des Français pour la lyophilisation de leurs institutions de proximité. Au premier tour, alors que le taux d’abstention était de 49, 8 % et que l’on a comptabilisé 2, 45 % de bulletins blancs et nuls, les exprimés n’ont représenté que 47, 9 % des inscrits. Cela signifie que moins d’un électeur sur deux s’est reconnu dans cette consultation.
Par charité, et par manque de temps, je passerai sur ce que ces élections disent du rapport de force politique entre la gauche, la droite et, désormais, l’extrême droite. Je passerai également sur les pertes plus que significatives du parti qui était majoritaire localement jusque-là. Visiblement, mes chers collègues, le bon peuple n’accepte pas les modernisations pour lesquelles on ne lui demande pas son consentement.