Ce rapport confirme que l'accès aux modes de garde des enfants est un élément déterminant de la possibilité pour les femmes de garder un emploi. J'ai retenu dans les éléments que vous avez exposés l'importance des politiques publiques, la nécessité de gagner en souplesse et en flexibilité pour les structures et également celle de garantir une continuité entre la petite enfance et l'entrée à l'école. Le dernier point me semble tout particulièrement important : nous devons insister sur l'importance de donner aux parents la possibilité de scolariser leurs enfants dès l'âge de deux ans.
Sur la notion de « service public de la petite enfance », auquel je suis favorable, comment faire pour que le concept ne reste pas un voeu pieux, eu égard, notamment, à la situation des territoires ?
Ma position à cet égard est qu'il faut favoriser les modes de garde collectifs, à mon avis particulièrement importants.
Au moment de l'adoption de la loi du 4 août 2014 sur l'égalité réelle, qui a notamment été l'occasion d'un début de réforme du congé parental, la ministre des droits des femmes nous avait garanti que les fonds libérés par cette réforme serviraient à financer des places de crèche. Est-ce le cas aujourd'hui ?
Enfin, je terminerai par une remarque formelle : je constate que le mot « conciliation » revient souvent et j'avoue que je pensais cette terminologie dépassée, alors qu'il ne s'agit pas de concilier, mais bien d'assurer l'égalité entre les femmes et les hommes.