Si des faux positifs sont révélés, un amendement présenté par certains de vos collègues vise à imposer leur destruction.
Voilà très exactement ce que le Gouvernement se propose de faire. Prétendre qu’il veut faire autre chose revient à dire le contraire de ce que contient ce texte. C’est donc faire au Gouvernement, par goût de la polémique et par volonté de porter atteinte à des réputations, un procès qui ne se justifie pas.
Je ne reprendrai plus la parole pour vous répondre, monsieur Malhuret, je vous dis donc une bonne fois pour toutes ce que je pense. En politique, on peut mettre en cause ses adversaires, exprimer des désaccords avec eux, s’opposer à ce qu’ils souhaitent faire, mais on ne peut pas le faire en convoquant la malhonnêteté intellectuelle et en prétendant que ce que les ministres défendent est le contraire de ce que les textes qu’ils défendent contiennent. Je ne procéderai jamais ainsi contre mes adversaires politiques, parce que j’ai une conception de l’éthique et de la déontologie politiques qui m’interdit de le faire. Depuis le début de ce débat, je constate que vous faites exactement le contraire, sans vergogne, en allant puiser dans des journaux des arguments qui n’ont rien à voir avec le contenu du texte…