Certes, nous votons désormais des lois de simplification, mais c’est un peu le serpent qui se mord la queue : il faut une norme pour abroger une norme ! Dès lors, n’est-ce pas l’état d’esprit qu’il faudrait faire évoluer au niveau de l’État ? Il faudrait en effet trouver le point d’équilibre entre Colbert et Tocqueville, entre une société que l’on encadre pour mieux la protéger et une société que l’on responsabilise pour encourager son dynamisme et la liberté d’entreprendre. Dans le contexte économique actuel, dont nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est difficile, nos chefs d’entreprise ont besoin de stabilité et de visibilité, et surtout pas de coûts induits par un excès de normes.