Intervention de Daniel Gremillet

Réunion du 16 juillet 2015 à 15h10
Questions d'actualité au gouvernement — Agriculture

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

Monsieur le ministre, je vous vois hocher la tête. Sincèrement, c’est ainsi que les choses se sont passées, et votre action s’est révélée tout à fait positive. Toutefois, il ne faut pas s’arrêter à ces questions budgétaires, car, au-delà, il faut tenir compte de la réalité de la vie ; et la réalité est celle-ci : dans quelques jours, ce sera le premier anniversaire de l’embargo russe, dont les éleveurs et les producteurs de fruits et légumes supportent seuls les conséquences économiques, dans leurs fermes, dans leurs territoires. Cela nécessite des mesures spécifiques.

Monsieur le ministre, vous me demandez de vous citer des exemples. Je vais vous en citer trois, très rapidement.

Premièrement, les OGM.

Deuxièmement, la sécheresse. La France est un pays qui a la chance de pouvoir disposer d’eau ; si au moins on avait la capacité de la stocker ! Il n’y a qu’à voir les difficultés auxquelles nous sommes confrontés dans nos territoires pour prendre des mesures permettant à l’agriculture d’être effectivement productive !

Troisièmement, la fiscalité.

Monsieur le ministre, et ce sera là ma question, comment expliquez-vous que la France, auparavant sur le podium, soit passée pour l’agroalimentaire et l’élevage de la deuxième à la troisième place, et qu’elle se trouvera bientôt au quatrième rang de l’Union européenne ?

Monsieur le ministre, nous avons débattu hier dans cet hémicycle de la solidarité communautaire à l’égard du peuple grec. Plus proches de nous, certaines souffrances nécessitent des réponses, lesquelles ne peuvent pas se limiter à la simple nomination d’un rapporteur. Considérez-vous que l’élevage français doive désormais être confiné pour occuper une place de strapontin au sein de la zone euro et sur la scène internationale ?

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