Intervention de Maurice Vincent

Réunion du 21 juillet 2015 à 21h30
Règlement du budget de l'année 2014 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Photo de Maurice VincentMaurice Vincent :

Les mêmes statistiques nous rappellent d’ailleurs que le déficit public, en 2011, représentait 5, 5 % du PIB. Qu’entendrions-nous dire aujourd’hui, si nous en étions encore à ce niveau au moment du vote de la loi de règlement de 2014 ? À cet égard, compte tenu de la faible croissance économique observée durant cette année – je rappelle qu’elle est tombée à 0, 2 %, contre 1 % attendu au début de l’année par l’ensemble des spécialistes –, la poursuite de la réduction du déficit est un résultat qui doit être apprécié à sa juste valeur. En matière de crédibilité financière, c’est la trajectoire suivie sur le long terme qui est importante pour conserver, et même accroître, la confiance de l’ensemble des prêteurs. Cette trajectoire est restée orientée dans le bon sens, y compris en 2014, malgré les difficultés rencontrées.

Je sais que l’opposition conteste ce point, et M. le rapporteur général l’a encore rappelé ce soir. L’une des raisons de cette contestation résulte de l’intégration ou non dans les comptes de l’année 2014 des dépenses liées au programme d’investissements d’avenir, le PIA. Je rappelle que ce programme est pluriannuel et qu’il n’y a aucune raison logique de concentrer l’ensemble de ses dépenses sur une seule année. En outre, ce programme fait l’objet d’un consensus transpartisan.

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