S’agissant du passage du MPEG-2 au MPEG-4, vous n’êtes pas sans savoir que les opérateurs satellites fournissent également des modes de réception diffusant, ensuite, par un relais, vers des antennes râteaux.
Certains foyers n’auront donc d’autre choix que changer d’équipement. Ils devront, de ce fait, supporter une contrainte. En conséquence, il nous semble juste que les foyers les plus modestes obtiennent une aide, pour bénéficier, comme les autres, de cette innovation.
Le quatrième et dernier point a spécifiquement trait au déroulement de ce chantier. Je le dis en toute franchise : gardons-nous de tout fétichisme calendaire !
À l’instar de Mme la rapporteur, j’invite le Gouvernement à faire preuve d’un tant soit peu de souplesse, en desserrant la contrainte.
Tout d’abord, au prorata temporis, le montant de l’indemnisation sera diminué d’autant. Les finances publiques ne pourront qu’y gagner !
Ensuite, qui a dit que le basculement du MPEG-2 au MPEG-4 devait être assuré, systématiquement, nécessairement, avant l’Euro 2016 ? Cette opération peut parfaitement être menée à une date ultérieure.