Il s’agit ici de préciser non pas les modalités du paiement, mais le coût de ce réaménagement.
L’évaluation nous parviendra sans doute un peu trop tard, mais on nous dit aujourd’hui que le réaménagement en question devrait s’élever à peu près à 30 millions d’euros.
Cependant, d’autres études et d’autres exemples, notamment en provenance de Grande-Bretagne, font apparaître un coût d’environ 900 millions d’euros.
Force est de constater qu’entre 30 et 900 millions la différence n’est pas mince ! Or les opérateurs ont besoin d’enchérir en connaissant les coûts qu’ils vont devoir supporter, même s’il ne s’agit que des deux tiers.
Cet amendement tend donc à plafonner ce réaménagement à 30 millions d’euros. Il ne s’agit pas de lobbying : je ne défends aucun des quatre opérateurs en particulier, je les défends tous. Ils sauront ainsi à quoi s’attendre et en tiendront compte dans leurs enchères, car l’argent ne tombe pas du ciel. Ils n’ont pas non plus de planches à billets…