J’ai présidé la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, comme elle s’appelait à l’époque. Permettez-moi de rappeler quelques chiffres : le réseau ferroviaire français fait 24 000 kilomètres et 90 % des trains circulent sur 50 % du réseau. Le débat d’aujourd’hui est assez important, puisqu’il s’agit du transfert vers la voie routière d’une partie du trafic ferroviaire.
Même si je peux partager certaines analyses de Mme Marie-Noëlle Lienemann sur le service public, il faut être réaliste : quel est le coût de ce service public ? À partir du moment où l’on apporte une meilleure réponse avec des autocars, je ne vois pas pourquoi nous nous y opposerions.
Je voudrais également répondre à notre collègue qui a évoqué la COP21 : il n’est pas certain que l’impact environnemental d’un bus soit pire que celui de l’entretien d’une voie ferrée où il ne passe qu’un train par jour.