Je voudrais tout d'abord profiter de cette rencontre pour soulever un point concret. Voilà presque un an que ma ville cherche à accueillir 35 réfugiés syriens de confession chrétienne. J'ai engagé une démarche conjointe avec l'évêque du Mans et j'espère que le drame qui vient de se produire nous permettra d'accueillir ces réfugiés.
Tout le monde explique qu'il faut accueillir et que nous devons accélérer le processus. Je souhaite que nous puissions faire aboutir notre projet : le fait qu'une ville puisse accueillir très rapidement 35 Syriens réfugiés constituerait un symbole important.
Je voulais donc profiter de votre présence, monsieur le ministre, pour rappeler l'existence de ce vieux dossier.
Soyons clairs : je constate qu'il a fallu un drame pour que l'on passe de l'indifférence, de l'« accusé de réception », à l'action. C'est une réalité qui doit servir de leçon.
Ensuite, je voudrais très simplement faire remarquer que Bachar protégeait les chrétiens, tout comme Saddam Hussein. Je n'en dis pas plus, mais on a parfois commis des erreurs et raconté des choses complètement ridicules sur le printemps arabe. Un retour à la lucidité dans l'analyse politique serait de temps en temps salutaire.