Monsieur Requier, je vous demande de bien vouloir vous rallier aux amendements identiques qui viennent d’être présentés, et, en conséquence, de retirer votre amendement, qui tend à ajouter un alinéa supplémentaire.
Cela étant, des textes réglementaires d’application de l’article 2 seront pris, lesquels définiront, de la maternelle au lycée, la nature de ce parcours éducatif et les éléments qui doivent être portés à la connaissance des élèves.
Par ailleurs, le Haut Conseil de la santé publique a déclaré à de très nombreuses reprises que la mise en place d’éléments d’information à l’école était le point de départ pour réduire significativement les inégalités.
Je tiens à le souligner encore une fois, le programme d’enseignement ne comportera pas une heure dédiée à la santé, de huit à neuf heures ou de onze heures à midi. En revanche, dès la maternelle, des activités pourront viser l’hygiène : ainsi, le jardinage, souvent pratiqué, sera l’occasion de se laver les mains pour les enfants et d’évoquer l’importance de ce geste pour la santé.
Il s’agit, au travers de l’article 2, d’intégrer les enjeux de santé dans les programmes de français – par exemple avec des dictées ciblées sur ces sujets –, de mathématiques, d’histoire, etc.