Madame la présidente, mesdames, messieurs les sénateurs, l’augmentation du numerus clausus ne répond pas aujourd’hui à l’enjeu des déserts médicaux, sachant que le nombre de nouveaux médecins formés va continuer à augmenter dans les prochaines années, fruit de l’augmentation du numerus clausus depuis 2003, lequel est déjà passé de 3 700 à 8 001.
La vraie question n’est pas le nombre des médecins, mais le lieu de leur installation, et donc leur répartition sur le territoire. Il y a aujourd’hui dans notre pays plus de médecins qu’il y a vingt ans, mais deux fois plus de médecins dans le département des Hautes-Alpes que dans le département de l’Eure.