Une récente étude publiée par la Ligue contre le cancer relève que les frais non remboursés liés à un cancer du sein sont très élevés, particulièrement en cas de reconstruction mammaire. Ces restes à charge fragilisent les femmes les plus modestes et leurs familles, et creusent les inégalités face au cancer. En effet, près d’un quart des malades renonceraient à la reconstruction mammaire, notamment pour des raisons financières.
C’est pourquoi, à travers cet amendement, nous demandons qu’un rapport au Parlement fasse un tableau exact et indiscutable de la situation, afin de permettre d’envisager des solutions appropriées.
Il convient de rappeler que le cancer du sein est le cancer le plus répandu parmi les femmes, avec 48 000 cas par an, et que 30 % des femmes atteintes de cette maladie doivent subir une ablation totale du sein.
Je sais bien ce que l’on m’opposera, monsieur le président, mais toute règle connaît des exceptions, et j’ai bon espoir !