J'ai accepté d'être proposé comme président de la CNCTR parce que je souscris à la loi et que j'estime que les conditions juridiques et politiques d'un plein exercice de mes missions sont réunies - je n'aurais pas accepté de présider une commission alibi. Naturellement, je me montrerai vigilant quant à l'application de la loi, aux moyens qui nous seront alloués et à l'effectivité de notre accès au renseignement. Cela suppose une organisation et des procédures, sur lesquelles la CNCTR doit, selon la loi, être consultée. Nous y veillerons.
Si le Premier ministre ne suit pas les avis de la CNCTR, celle-ci saisira le Conseil d'État quand elle estimera que la divergence justifie un contrôle juridictionnel.