Notre groupe maintient cet amendement.
Selon Mme la secrétaire d’État, qui l’a répété pas moins de trois fois ce me semble, nos différents amendements n’auraient pas leur place dans le présent projet de loi, puisque le Gouvernement a déjà adopté des textes réglementaires sur la formation initiale et s’apprêterait à faire de même pour la formation continue.
Mais, la précarité sanitaire ou les soins palliatifs, cela évolue ! Les connaissances qu’un médecin peut avoir acquises au cours de sa formation initiale ne sont plus forcément valables plusieurs dizaines d’années plus tard !
En ce qui concerne la précarité, il est évident que les publics touchés ne sont pas les mêmes. Par ailleurs, l’acuité pourra être plus ou moins importante et évoluer. Les formes seront donc différentes et l’actualisation se révélera nécessaire. C’est tout le sens du développement professionnel continu.
Idem en ce qui concerne les soins palliatifs. Comment croire que, dans vingt ans, les professionnels s’adresseront de la même manière qu’aujourd'hui aux malades en fin de vie ?
Il paraît essentiel, à mon avis, d’intégrer dans la loi la formation continue sur des sujets dont vous n’avez d’ailleurs pas remis en cause l’importance.
Pour finir, vous nous répondez qu’une telle disposition ne relève pas de la loi. Dans ce cas, pourquoi avoir ajouté dans le texte dont nous discutons aujourd'hui la maîtrise médicalisée des dépenses de santé ? D’autres éléments nous paraissaient plus importants !