Plusieurs éléments qui avaient été avancés lors du débat à l’Assemblée nationale nous ont conduits à maintenir la suppression de cet article en commission.
Je vais les rappeler brièvement : le manque de formation et de compétences spécifiques dont disposent à l’heure actuelle les pharmaciens en matière vaccinale, alors que la vaccination constitue tout de même encore un acte médical non anodin et qui ne saurait être banalisé, le manque d’éléments permettant d’affirmer que cet élargissement de compétences aurait un quelconque effet sur la couverture vaccinale.
La priorité en matière de vaccination, avant d’étendre cette compétence à des professionnels non médicaux, devrait plutôt être de restaurer la confiance des Français, dont l’effondrement, notamment lié à la controverse sur la vaccination contre la grippe H1N1, est tout à fait problématique.
La commission souhaite donc le retrait de cet amendement. Sinon, l’avis serait défavorable, à l’instar de celui qu’a émis la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.