Ne l’oublions pas, mes chers collègues, à force de taxer en amont, on pénalise nos entreprises, surtout celles qui exportent. Alors même qu’elles connaissent déjà des difficultés liées au coût très élevé du travail en France, ces entreprises exportatrices risquent de perdre encore en compétitivité. En effet, elles paieront une taxe en amont sur un produit qui par définition finira son cycle de vie ailleurs, sans que l’on sache précisément où.
Cela ne va pas ! S’il est normal de taxer en aval les déchets à traiter, il faut cesser la taxation en amont, dans l’intérêt de nos entreprises, donc de l’emploi !