J'entends ces remarques, mais l'amendement a le mérite de proposer des réponses au problème des déserts médicaux et de l'équilibre entre territoires ruraux et urbains. Nous devons trouver un moyen de le rendre plus acceptable au lieu de le rejeter. On accepte bien que de jeunes enseignants, au terme de leurs études, soient envoyés dans des banlieues difficiles. Sans porter atteinte à la liberté d'installation - nous sommes tout de même loin de la médecine soviétique - il s'agit d'assurer une présence médicale dans les territoires ruraux. Dans une ville de mon département, qui compte 18 000 habitants, il manquera bientôt trois médecins généralistes.