Je comprends très bien la position exprimée par M. le rapporteur, mais ses propos me paraissent faire preuve d’une sévérité excessive au vu de la dimension du problème outre-mer.
Ainsi, la Polynésie française compte un très grand nombre d’îles formant des communes sans ressources ni moyens !
Je citerai également l’exemple de Rangiroa, endroit célèbre pour la pêche sous-marine et très fréquenté par les touristes, où je me suis rendu dans le cadre d’une mission parlementaire. Ma première réaction, lorsque l’avion approchait de l’aéroport, a été de m’extasier sur tout le bleu que je voyais, … jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait de sacs poubelles volant dans l’air, faute de moyens pour régler les problèmes liés à la décharge voisine !
Oui, monsieur le rapporteur, il faut prévoir des sanctions, et vous avez raison de refuser la levée de celles-ci. Mais lorsque l’on manque de moyens, on ne peut rien faire, même en faisant preuve de bonne volonté ! Montrons-nous donc compréhensifs et aidants.
Je suivrai bien sûr – j’en suis désolé, cher ami Jean-Etienne Antoinette – l’avis du Gouvernement, mais j’appelle tout de même à un peu plus d’ouverture et de compréhension.