La question du suremballage ne peut rester sans réponse. Nous devons lutter contre ce mal qui ne cesse de progresser.
Nous aboutissons à des situations particulièrement étonnantes. Chacun, en tant que consommateur, s’en est rendu compte : lorsque vous achetez un produit de petites dimensions, vous vous retrouvez avec un emballage énorme, de surcroît conçu de telle façon que vous ne pouvez l’ouvrir sans acheter de gros ciseaux, eux-mêmes placés dans un emballage que l’on ne peut ouvrir sans acheter un autre produit, et ainsi de suite.
Il faut donc lutter contre le suremballage. Pour ce faire, le mieux est de montrer aux industriels qui produisent et emballent que cela va leur coûter de l’argent. Il s’agit là, dirai-je à M. le rapporteur, que j’apprécie beaucoup, d’un symbole fort, et j’invite mes collègues à éviter de faire, pour de vagues raisons pécuniaires, la moindre brèche, pour reprendre exactement le mot qu’il a employé, dans ce symbole fort.
Je voterai donc les amendements dont nous discutons.