Je voudrais, tout d’abord, me réjouir de la qualité de notre débat. Comme l’a dit Mme Didier, nous souscrivons tous au même objectif : encourager la réduction des emballages et suremballages. Nous comprenons tous bien que, plus les distributeurs seront sensibilisés, plus les chances qu’ils encouragent les industriels à réduire ces emballages seront élevées. Le secteur de la grande distribution est marqué par une extrême concentration – je ne me rappelle plus si les grands distributeurs sont six ou sept –, tandis que les producteurs avec qui ils traitent sont des milliers. Ce sont donc bien les grands distributeurs qui peuvent adapter le cahier des charges, qui porte non seulement sur le produit mais aussi sur sa présentation et, par conséquent, son emballage. Tel est mon point de vue sur le fond.
S’agissant de l’amendement, permettez-moi, madame la présidente, de déposer également un sous-amendement. M. Muller, a proposé d’insérer, après les mots « établissement de vente », les mots « de plus de 500 mètres carrés ». Je propose pour ma part, d’ajouter en plus, à la fin de la phrase, les mots « et d’en assurer le traitement ».
Voilà qui répond à l’objection de mon collègue qui estimait qu’il ne servait à rien de viser la seule collecte, en somme le droit de placer un conteneur sur un parking. Il s’agit bien de faire en sorte que la charge, c’est-à-dire la collecte et le coût du traitement, soit assumée par le distributeur.