Les collégiens voire les lycéens sont à l'âge de la contradiction. À force d'entendre « je suis Charlie », certains ont eu envie de dire « je ne suis pas Charlie », simplement par esprit de contradiction ou par agacement, sans pour autant avoir de penchant djihadiste. Il faut interpréter avec prudence ce qui se produit dans un lieu aussi sensible que l'école.
Je pense aussi à l'émoi suscité par le fait que certains joueurs de football ne chantent pas La Marseillaise, alors que ce fut le cas pendant des années sans provoquer de remous.