À mon tour, je voudrais adresser quelques remerciements.
Je tiens tout d’abord – à tout seigneur tout honneur – à vous remercier, madame la ministre, pour la franchise de nos discussions. Si nous avons parfois été en désaccord sur le fond, nous avons toujours respecté les formes. Il me paraît extrêmement important de le dire. À titre personnel, j’ai apprécié le travail que nous avons fait ensemble, et je crois pouvoir dire que tel est également le cas de mes collègues corapporteurs.
Je remercie également mes collègues corapporteurs. Nous avons appris, depuis que nous avons entamé notre travail sur ce texte en mai, à mieux nous connaître au fil des mois et à nous apprécier. Nous sommes toujours parvenus à un accord complet, parfois après des discussions mais qui furent toujours cordiales.
Je remercie les collaborateurs de Mme la ministre, avec qui nous avons toujours travaillé de manière respectueuse et en bonne intelligence.
Je remercie également les collaborateurs de la commission des affaires sociales. Je dis souvent en privé qu’ils sont de véritables Rolls, aussi tenais-je à le dire en public aujourd'hui. J’espère que la commission des affaires sociales les gardera le plus longtemps possible : ils débordent d’intelligence, sont toujours à l’écoute et comprennent vite ce que pensent les rapporteurs. C’est un véritable plaisir de travailler avec eux.
Je remercie évidemment les services de la séance et la présidence, dont la tâche n’a pas toujours été facile compte tenu des nouveaux temps de parole prévus dans le nouveau règlement. Même si le règlement a été appliqué de façon stricte, ce fut toujours avec beaucoup de correction et d’amitié.
Je remercie mes collègues sénateurs, car les débats ont été sérieux. Ils ont toujours porté sur le fond et n’ont jamais été superficiels. Les mots justes ont toujours été prononcés.
À titre personnel, je tiens à dire à ceux qui pensent encore qu’il faudrait supprimer le Sénat qu’ils devraient de temps en temps venir assister à nos débats. Ils verraient alors que notre assemblée est véritablement un lieu de réflexion, que nous sommes dénués d’arrière-pensées et que nous n’avons à l’esprit que l’intérêt général du peuple français. Lorsqu’il m’arrive encore parfois, de plus en plus rarement, je l’avoue, d’écouter les débats de l’autre chambre du Parlement, j’ai envie d’inviter son président à venir écouter ceux du Sénat. Il comprendrait alors que, au-delà de l’excitation, il peut y avoir de la réflexion.