Les amendements identiques n° 450 rectifié ter et 1142 rectifié bis s'attaquent à un sujet qui a été longuement débattu lors de la loi Hamon puis de la loi Macron : ils restreignent l'obligation d'ordonnance pour la délivrance des verres correcteurs aux enfants de moins de 16 ans. La commission des affaires sociales n'avait pas eu à se prononcer sur cette question de santé publique, abordée dans des textes dont elle n'était pas saisie. L'obligation d'une prescription initiale de verres correcteurs constitue un point d'entrée dans le système de la santé visuelle. En garantissant qu'un examen ophtalmologique est régulièrement effectué, elle contribue à assurer le dépistage d'éventuelles pathologies. Avis défavorable.