Ce débat est une étape pour la Haute Assemblée. Monsieur le ministre, j’avais sollicité votre présence le 1er juin dernier devant la commission des affaires économiques, car nous savions, par de nombreux témoignages, que la situation de l’élevage devenait dramatique. Vous êtes venu, et nous vous en remercions.
En relisant votre intervention avant de monter à la tribune, j’ai perçu un décalage entre ce que vous disiez alors et ce que vous dites aujourd’hui. Entre-temps, il me semble que vous avez pris la pleine mesure de la crise profonde que connaît l’élevage français.