Monsieur le sénateur, j’ai eu personnellement l’occasion de rencontrer le député-maire et l’ensemble des élus de Châteaurenard, qui m’ont fait part de leurs préoccupations sur cet axe routier prioritaire devant relier l’A7 et l’A9. Je partage votre point de vue sur l’utilité de cette liaison non seulement pour Avignon, mais également pour l’ensemble de ce bassin de vie.
J’en reviens à la question que vous avez posée à M. Jean-Louis Borloo, ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire sur le projet de liaison est-ouest, LEO.
Les travaux de la section centrale au droit d’Avignon ont été déclarés d’utilité publique le 16 octobre 2003, comme vous l’avez fort justement rappelé, monsieur le sénateur, et les travaux concernant la première tranche entre Courtine et Rognonas sont en cours. Cette tranche pourra ainsi être mise en service à la fin de 2009. L’achèvement de la section a été envisagé dans les limites d’un contrat de partenariat public-privé. De premières discussions ont été conduites par le préfet avec les collectivités territoriales concernées par le financement de ce projet, sans toutefois aboutir à un accord de celles-ci.
La poursuite du projet doit par ailleurs être réexaminée à l’occasion des réflexions menées actuellement sur la programmation des infrastructures à la suite du Grenelle de l’environnement. La liaison est-ouest d’Avignon doit donc être soumise à la revue générale des projets pour vérification de son adéquation avec les nouveaux objectifs fixés par le Gouvernement en matière de politique durable des transports.
À l’issue de cette revue des projets, les discussions sur le bouclage du plan de financement de l’infrastructure pourraient être relancées entre l’État et les collectivités territoriales. Si elles aboutissent, la procédure d’évaluation préalable par la mission d’appui à la réalisation des contrats de partenariat public-privé, MAPPP, pourra être achevée. J’y veillerai d’autant plus personnellement, monsieur le sénateur, que je partage la préoccupation qui est la vôtre sur cette liaison essentielle.