Monsieur le sénateur, vous avez appelé l’attention de M. le ministre d’État Jean-Louis Borloo sur le dossier de réouverture de la ligne Belfort-Delle au trafic voyageurs, qui permettra une amélioration du transport ferroviaire en Franche-Comté, avec une desserte ferroviaire de la nouvelle gare TGV de Méroux, des liaisons TER, des correspondances avec le réseau classique et, vous l’avez souligné, une liaison avec la Suisse.
Nous pouvons vous le confirmer, ce projet fait partie des priorités de l’État en Franche-Comté. Comme vous l’avez rappelé, cette opération est inscrite au contrat de projets État-région Franche-Comté 2007-2013 pour un montant de 64 millions d’euros, la participation de l’État représentant 19, 85 millions d’euros.
L’État a confirmé son engagement pour cette opération en mettant en place, dès 2007, les crédits nécessaires à la signature de la convention de financement des études d’avant-projet.
Vous l’avez souligné, les résultats de la première phase de ces études, qui ont été récemment présentés, montrent que le coût à la terminaison de l’opération, avec un objectif de mise en service en 2012, serait supérieur à la somme inscrite pour le contrat de projet.
La deuxième phase des études d’avant-projet permettra d’approfondir un scénario de dessertes et d’arrêter notamment les conditions de réalisation de l’opération en tenant compte de la suppression des passages à niveau de la ligne. C’est une priorité que nous partageons tous.
Quand le coût du projet sera arrêté, le financement du surcoût méritera d’être discuté lors de la révision à mi-parcours du contrat de projets État-région, par redéploiement de crédits provenant d’autres opérations. Vous savez très bien qu’on aura toujours la possibilité, dans le cadre des opérations qui ne seront pas réalisées, de redéployer des crédits sur cette opération qui demeure prioritaire.