Monsieur le secrétaire d’État, je voudrais attirer votre attention sur les perspectives préoccupantes de l’Établissement public d’insertion de la défense, l’EPIDE, appelé encore « Défense deuxième chance ».
Je voudrais souligner l’efficacité et la qualité de cet outil pour les jeunes adultes en grande difficulté. Grâce à l’internat, aux enseignements, aux stages professionnels ainsi qu’à l’activité sportive, ils peuvent retrouver un équilibre et un projet de vie. Cette structure doit beaucoup au ministère de la défense, ainsi qu’aux personnels, issus en grande majorité de l’armée française. Je rappelle que l’EPIDE a été créée sur l’initiative de Mme Michèle Alliot-Marie, lorsqu’elle était ministre de la défense.
Le Gouvernement entend-il confirmer son soutien à ce dispositif, notamment par la coordination entre les trois départements ministériels concernés que sont, respectivement, la défense, l’emploi et la politique de la ville ?
Tout en vous remerciant d’être venu spécialement répondre à ma question – mais je sais qu’elle vous concerne directement –, je voudrais vous interroger, monsieur le secrétaire d’État, sur les perspectives de développement de cet établissement public, qui constitue un élément-clef de notre politique de cohésion sociale.
Permettez-moi de m’inquiéter plus particulièrement pour l’établissement de Strasbourg, que j’ai vu se créer et se développer et qui, parmi l’ensemble des dispositifs d’insertion des jeunes, offre une réponse particulièrement adaptée.
Je conclurai mon intervention par un élément d’actualité : le 21 janvier dernier, Mme Geng a, dans un document très intéressant qu’elle a présenté devant le Conseil économique, social et environnemental, souligné la qualité de ce dispositif au regard des grandes difficultés des publics accueillis.