Madame la secrétaire d'État, je vous remercie de votre réponse. Permettez-moi de revenir sur deux points.
Tout d’abord, vous avez parlé de la bonne application du droit européen à nos compatriotes. C’est un vœu ! Moi qui ai vécu trente-cinq ans dans différents pays de l’Union européenne, je puis vous dire que ce droit n’est pas toujours respecté. La discrimination est parfois très subtile. Elle porte non pas sur la nationalité, bien sûr, mais, par exemple, sur la langue, dont l’usage est toujours moins aisé pour un non-natif. En matière de formation professionnelle, il existe bien une reconnaissance des diplômes universitaires, mais il n’en demeure pas moins qu’il reste beaucoup plus difficile de faire valider un diplôme obtenu dans un pays tiers, restreignant ainsi les possibilités d’accéder à un emploi.
Ensuite, vous l’avez souligné, la sensibilisation aux spécificités locales de chaque marché de l’emploi est essentielle. Pour ma part, je souhaite que ce service continue d’être offert à nos compatriotes résidant dans l’Union européenne.