Intervention de Marie-Christine Blandin

Réunion du 27 janvier 2009 à 22h00
Mise en œuvre du grenelle de l'environnement — Article 1er, amendement 632

Photo de Marie-Christine BlandinMarie-Christine Blandin :

Pour ma part, je reste solidaire de mon ami Jacques Muller, car la notion de croissance repose encore sur celle de ressources infinies de la planète. Nous n’avons pas encore totalement intégré le fait qu’il nous faut partager.

À entendre les chantres de l’exportation, avoir des balances commerciales qui affichent des excédents gigantesques, c’est génial ! Mais cela signifie aussi que d’autres ont des balances commerciales déficitaires et donc que nous nous satisfaisons d’un monde inégalitaire.

Il en va de même pour la croissance. Notre planète n’est pas extensible, car nous n’avons pas encore trouvé le moyen de vendre des frigos sur la planète Mars ! Il faut donc bien, à un moment donné, partager, échanger, etc. Voilà pourquoi je soutiendrai l’amendement n° 632.

J’en viens à l’argument de M. Sido relatif à la difficulté de maîtriser la notion d’empreinte écologique, aux conflits possibles. Vous avez tout à fait raison, monsieur le rapporteur, nous n’en sommes qu’au début des évaluations arithmétiques. Seulement, à plusieurs reprises dans le texte de loi, il est fait allusion aux « services rendus par la biodiversité », alors que, sur ce point aussi, les calculs sont encore à l’état embryonnaire !

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