Je m’associe aux propos d’Odette Herviaux, ce qui nous fera déjà gagner un peu de temps.
Le dialogue social me semble incontournable dans une société comme la nôtre. Il doit être encouragé en toutes circonstances, de telle sorte que les parties prenantes trouvent ensemble des solutions. Est-ce à dire que le Parlement n’a aucun rôle ? Absolument pas ! Nous pouvons enrichir, nous pouvons compléter. Toutefois, lorsque le consensus est construit tel qu’il l’a été en ces circonstances, nous devons, selon moi, l’accompagner.
J’en viens à la notion de protection des salariés. Celle-ci n’est pas un gros mot ! Elle honore des sociétés comme les nôtres. Ne bénéficions-nous pas nous-mêmes de protections, notamment en termes de santé ? Cessons de considérer que les accords sur la protection sociale sont de vilaines choses. C’est complètement dogmatique ! Nous devons au contraire nous réjouir que, dans nos sociétés, on protège encore les salariés. C’est tout à l’honneur du Parlement que d’accompagner cette protection.
Quoi qu’il en soit, ce statut existe et il est juste. Nous avons affaire à une profession qui doit continuer à être protégée. Nous le savons bien, les dockers occasionnels sont de moins en moins nombreux. Il s’agit aussi d’accompagner une évolution. Le Sénat a malheureusement manqué cette occasion aujourd'hui.