Je regrette de ce point de vue qu’un certain nombre d’amendements que j’ai défendus devant la commission des finances ou en séance publique tendant à créer des moyens supplémentaires en faveur de l’intégration, tels que des cours de français ou d’initiation aux valeurs de la République, se soient systématiquement heurtés à la même réponse, à savoir l’absence de moyens. Je le regrette infiniment, parce que je considère que les étrangers en situation régulière doivent être intégrés à la société française, parler parfaitement français et connaître les valeurs de la République ! §, car elle est la négation de ce qu’est l’âme française, avec ses valeurs d’accueil, d’intégration et de partage.
Si nous voulons tous avoir l’objectif d’un destin commun, si nous voulons tous une France meilleure, plus grande, plus forte, plus généreuse, il faut que les étrangers en situation régulière soient parfaitement intégrés.
Nous avons voté un certain nombre de mesures. Vous les contestez, c’est votre droit démocratique, mais ces mesures sont destinées à encadrer cet accueil et il n’y a pas lieu d’y voir l’expression d’une suspicion de notre part, monsieur Mézard ! §Nous disons simplement que, si nous accueillons un certain nombre d’étrangers, certainement plus réduit qu’il ne l’a été, il faut au moins que nous nous donnions les moyens de les intégrer afin qu’ils deviennent, comme dirait Philippe Kaltenbach, des acteurs, des auteurs, des écrivains et des artistes.
La vérité est là : vous voulez faire entrer des étrangers massivement…