Ce serait évidemment inacceptable. Quelle remise en cause du travail éducatif mené par les services de l’aide sociale à l’enfance si les jeunes se trouvaient dans l’obligation d’arrêter en cours d’année scolaire !
En revanche, et cela a été souligné, y compris par notre collègue Éric Doligé, il est vrai que les départements continuent d’aider ces jeunes au-delà de dix-huit ans, notamment avec les contrats jeunes majeurs. Or la prise en charge de jeunes qui ont parfois jusqu’à vingt et un ans et sont encore en structures éducatives peut représenter un coût de 3 000 euros ou de 3 500 euros par mois pour le département. Cela pose un véritable problème de financement. D’ailleurs, ce n’est pas une nouveauté. À cet égard, et je m’adresse également à nos collègues socialistes, les baisses de la dotation globale de fonctionnement qui sont décidées actuellement ne font qu’aggraver la situation.