Je souhaite réagir aux propos qui viennent d’être tenus, notamment par Mme Doineau.
Mme la secrétaire d’État n’a nullement sous-entendu que les départements étaient indignes ou que les professionnels ne faisaient pas leur travail, loin de là ! Ce que les amendements du Gouvernement et de Mme Archimbaud mettent en avant, ce sont les fragilités qui existent au moment où, après une séparation jugée indispensable pour protéger l’enfant, celui-ci est rendu à sa famille. Les exemples que nous connaissons et celui que Mme Rossignol a cité l’illustrent, même si nous savons bien que chaque département n’est pas concerné par ce type de difficultés.
Encore une fois, les fragilités observées lors du retour des enfants dans leur famille sont une réalité. L’idée d’apporter un soutien à ces enfants ainsi qu’à leurs parents au terme de la décision de placement ne peut donc que susciter notre adhésion pleine et entière.