Je suis favorable à la suggestion du président Milon, soutenue par Mme Cohen, de rectifier mon amendement pour y ajouter le suivi de l’enfant. Je peux tout à fait procéder à cette rectification, à condition que l’amendement soit adopté ! On peut essayer de faire au mieux, mais, pour se livrer à cet exercice, il faut avancer ensemble.
Je le redis, le texte dont vous discutez n’est pas bavard. Il s’appuie sur le constat de la disparité des situations dans les départements. Mesdames, messieurs les sénateurs, vous avez certainement une appréhension différente de la situation, mais ce que je vous décris vaut dans certains cas. Pour qu’il arrive un drame, il faut non pas un dysfonctionnement, mais plusieurs – c’est une certitude. Il peut y avoir une décision de justice qui n’est pas tout à fait pertinente, puis un manque de suivi, et plusieurs dysfonctionnements s’accumulent ainsi.
Avec cette proposition de loi, ce que Michelle Meunier et Muguette Dini, une partie de l’assemblée et moi-même avons cherché à faire, c'est à boucher les interstices.