Intervention de Bernard Laporte

Réunion du 23 juin 2009 à 9h30
Questions orales — Situation des services de réanimation chirurgicale et médicale de l'hôpital ambroise-paré

Bernard Laporte, secrétaire d'État chargé des sports :

Madame la sénatrice, vous appelez l’attention de Roselyne Bachelot-Narquin sur le regroupement anticipé des services de réanimation chirurgicale et médicale de l’hôpital Ambroise-Paré avant le regroupement définitif dans un nouveau bâtiment en 2011. Vous vous inquiétez notamment d’une éventuelle dégradation des conditions de prise en charge des patients qui seront accueillis pendant cette période transitoire dans une unité médico-chirurgicale reconstituée.

Actuellement, les deux unités de réanimation médicale et chirurgicale se trouvent dans deux ailes distinctes de l’hôpital Ambroise-Paré et à des étages différents. Le regroupement de ces deux unités en une seule unité à vocation médico-chirurgicale répond au souci d’utiliser au mieux les moyens disponibles, sans attendre l’achèvement des travaux de construction d’une plateforme commune, qui n’aura pas lieu avant 2011.

Mme la ministre de la santé et des sports a demandé au directeur de l’agence régionale de l’hospitalisation d’Île-de-France de donner un avis sur ce regroupement anticipé ; il a été tout à fait positif.

Ce regroupement ne saurait altérer les conditions de prise en charge des patients puisqu’il aura lieu au sein de l’unité actuelle de réanimation médicale, qui est tout à fait adaptée aux traitements des infections lourdes.

Vous regrettez que l’unité médico-chirurgicale une fois reconstituée ne comporte que des chambres doubles. Or, dans le cas de survenue d’une infection grave, il sera tout à fait possible de fermer un lit et d’isoler ainsi les patients éventuellement concernés. Par ailleurs, je vous rappelle que la structure des locaux sera reconstituée en trois unités de deux chambres chacune et, pour l’offre de soins continus, en une unité.

Cette configuration permettra par conséquent, dans le cas d’une épidémie d’infections nosocomiales, d’isoler et de transférer les patients entre les différentes unités de réanimation médicale et de soins continus.

D’autre part, le regroupement anticipé ne manquera pas de favoriser le partage et le rapprochement des compétences médicales, notamment dans le domaine qui vous préoccupe, celui de la sécurité sanitaire. Les équipes médicales qui seront affectées dans cette unité sont expertes dans la gestion des protocoles d’isolement préventif et seront en mesure de contrôler au mieux les risques d’infections nosocomiales.

Il faut évidemment que les conditions techniques et d’organisation de ce regroupement soient clairement précisées. Mme la ministre de la santé a effectivement fixé des objectifs d’expertise et de sécurité sanitaire à l’ensemble des établissements hospitaliers du territoire. Sachez qu’elle est particulièrement attachée à la qualité de l’offre de soins qui devra être réalisée par ce regroupement et qu’elle a demandé à l’agence régionale de l’hospitalisation d’en suivre avec attention le bon déroulement.

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