Monsieur le secrétaire d’État, je vous remercie de ces précisions, mais je souhaite insister sur plusieurs points.
Notre région est candidate à un appel à projets dans le cadre des initiatives d’excellence – IDEX – des investissements d’avenir. Lorsqu’on s’engage dans une telle aventure, pour avoir la chance de la mener à bien, on a besoin de pouvoir investir et d’apporter des fonds propres pour aller chercher des fonds européens. Il est donc quelque peu contradictoire de nous demander d’être vertueux, d’économiser pour nous permettre d’apporter les fonds propres nécessaires et, dans le même temps, de nous les prendre pour réduire les dépenses publiques.
J’attire votre attention, monsieur le secrétaire d’État, sur la nécessité d’atteindre un double objectif : faire des investissements, notamment pour que les IUT et universités de notre région aient des locaux en bon état, et être au rendez-vous de ce programme IDEX.
Sans une université en ordre de marche, on ne pourra pas relever le défi de la reconversion économique. Dans le contexte actuel, nous avons besoin d’universités et de centres de recherche et il faut leur laisser des marges de manœuvre.
Vous êtes proche des territoires et nous comptons sur votre écoute pour que cet exercice complexe soit possible. Pour redécoller économiquement et relever le défi qui est devant elle, notre région doit pouvoir s’appuyer sur ses universités.