Je rejoins les propos de mon collègue Martial Bourquin au sujet de l'opacité des négociations autour du futur TIPP. Nos concitoyens sont désabusés ; ils nous disent que le traité sera signé quoi qu'il arrive et que les parlementaires n'ont de toute façon pas la possibilité de peser. On ne peut pas admettre cela ; il est indispensable que nous soyons au courant de ce qui se passe, au nom de nos concitoyens.
Je me réjouis du décret du 6 mai 2015 modifiant le décret du 11 juillet 2014 relatif à la mention « fait maison » dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés ; c'est important non seulement pour les restaurants gastronomiques, mais aussi pour les restaurants de quartiers. Il y a cependant un déficit de communication en la matière ; il faut que les restaurateurs soient pleinement informés des dispositions de ce décret.
S'agissant des plates-formes de réservation hôtelières, l'encadrement et l'information, cela va dans le bon sens. Mais il faut aussi assurer une fiscalité forte de ces activités qui trouvent souvent leur source à l'étranger, ce qui présente une difficulté pour les taxer.
Sur les visas, vous évoquez des délais de délivrance désormais de 48 heures pour un tiers d'entre eux, notamment la Chine. Mais de nombreux ressortissants de pays d'Afrique ne bénéficient pas d'un tel traitement : pour eux, il est toujours aussi long et difficile d'obtenir des visas ; ils ont pourtant aussi le droit de voyager.
Je salue vos intentions concernant le tourisme pour tous. Les acteurs du tourisme social connaissent de véritables difficultés, alors qu'ils proposent des lieux et des offres de vacances qui favorisent le lien social. Il faut leur donner des moyens.