L'amendement comme l'expérimentation en cours ne portent que sur les médicaments de la classe des antibiotiques. Un rapport du ministère estime que chaque Français conserve en moyenne 1,5 kg de médicaments non utilisés dans son armoire à pharmacie - peut-être, mais il ne s'agit pas là d'antibiotiques, dont le conditionnement est globalement adapté à la prescription médicale. Le problème réside dans le suivi de la prescription : les patients arrêtent leur traitement dès qu'ils vont mieux, conservent les médicaments et en reprennent dès qu'ils ont mal à la gorge. C'est ainsi que se développe la résistance aux antibiotiques, voire la iatrogénie.