Intervention de Pierre Médevielle

Réunion du 12 novembre 2015 à 15h00
Financement de la sécurité sociale pour 2016 — Articles additionnels après l'article 23

Photo de Pierre MédeviellePierre Médevielle :

Je ne m’aventurerai pas sur la piste proposée par Annie David. Je pense que la répartition pharmaceutique a encore de beaux jours devant elle, du moins je l’espère, dans la mesure où ce système a montré son efficacité sur l’ensemble de notre territoire et qu’il permet d’approvisionner les petites officines qui n’ont pas les moyens de passer directement des commandes.

Madame la ministre, vous avez d’ailleurs souligné dans vos propos que le fait de passer directement ses commandes auprès des laboratoires avait tendance à se développer. Or le marché des médicaments génériques constitue un cas quelque peu particulier, parce que c’est un marché sur lequel la plupart des officines – pour ne pas dire 90 % – s’approvisionnent en direct et que les grossistes-répartiteurs ont une grosse contrainte de stockage.

Il existe actuellement treize grands laboratoires fabriquant des médicaments génériques. Par conséquent, les grossistes sont soumis à des contraintes de stockage en largeur et en profondeur qui sont extrêmement coûteuses et qui mettent ces sociétés dans une situation financière difficile.

En effet, les grossistes-répartiteurs ont déjà été pénalisés par la limitation de leurs exportations en fin de mois, faculté qui représentait auparavant une bonne partie de leurs marges.

Je crois que les grossistes méritent que l’on se penche sur leur sort, car ils rendent d’énormes services à toute la chaîne de distribution des médicaments sur notre territoire.

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