En tout cas, il ne s’agit pas des vraies réformes structurelles, que j’ai évoquées l’année dernière et dont il a été question à de nombreuses reprises, ici, au Sénat. Elles seules pourtant sont à même de redresser nos finances publiques, de redonner confiance aux acteurs économiques, de faire repartir la croissance et reculer le chômage.
Trois ans et demi se sont écoulés sans réforme d’ampleur, et nous les payons cher. Déjà une élection présidentielle se profile, et l’on en voit les tristes effets dans ce projet de loi de finances, qui se résume à un non-événement. « Surtout, ne rien toucher qui puisse fâcher. » C’est donc cela, le programme ? Encore un an et demi à ne rien faire ?