À mon sens, ce budget est le plus abouti et le plus complet. Les engagements relatifs aux priorités définies par le Président de la République y sont tenus.
C’est un budget qui affirme la souveraineté de l’État vis-à-vis de nos engagements et de la trajectoire européenne, et nous l’assumons.
Le pacte de sécurité, qui prend le dessus par rapport au pacte de stabilité, nous permettra ainsi, malgré tout, de maintenir le cap de nos engagements européens.
Ce budget respecte quelques grands équilibres. On nous annonçait une croissance atone, qui n’atteindrait jamais les prévisions du Gouvernement ; elle s’élèvera pourtant à 1, 1 %. Nous avons entendu ce qui a été dit tout au long de l’année, et nous aimerions que ce chiffre soit plus important, mais la croissance est une réalité !
La dette a été évoquée par beaucoup des orateurs précédents, je ne m’y attarderai pas, mais enfin, elle avait augmenté de 600 milliards d’euros durant le quinquennat précédent. Selon la Cour des Comptes, 200 milliards d’euros découlaient de la crise et 400 milliards d’euros des choix politiques que vous assumez, chers collègues, comme il revient à chaque gouvernement de le faire.
Enfin, nous avons montré, dans ce budget, que le déficit était en train de baisser. Soulignons, c’est important, que, pour la première fois, la charge de la dette n’est pas le premier budget de l’État. Cette place revient au budget de l’éducation nationale. Nous en sommes très fiers, car c’était une priorité du Président de la République.