L’effort en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes est également sans précédent. Je citerai la montée en charge du service civique, qui devrait concerner cette année 110 000 jeunes et dont le budget est doublé ; la mise en place de la Garantie jeunes, grâce à laquelle 60 000 jeunes de 18 à 25 ans en situation de précarité bénéficieront, dans leur recherche d’emploi, d’un accompagnement renforcé ; l’aide au recrutement d’apprentis et à la création du premier emploi par les très petites entreprises, qui seront très fortement « déchargées » en cotisations sociales.
Cette liste est loin d’être exhaustive – il y faudrait, précisément, trop de temps –, mais suffit à démontrer que l’effort en direction de la jeunesse est, dans ce budget pour 2016, concret. Ce choix explicite de la jeunesse éclaire positivement l’avenir, à un moment où notre pays a aussi besoin de telles perspectives.
Je conclurai en évoquant la sécurité et la défense, sujets qui occupent évidemment tous nos esprits. Je ne reviendrai pas sur les mesures supplémentaires annoncées par M. le ministre. Je précise simplement que le projet de loi de finances initiale comprenait déjà des créations d’emplois, que nous ne devons pas sous-estimer : 732 postes au ministère de l’intérieur, 943 au ministère de la justice, 35 dans les juridictions administratives.
Le Gouvernement a également interrompu, il y a plusieurs mois, la diminution des effectifs des armées, qui était inscrite dans la loi de programmation militaire. Il a en outre mené une action très offensive en faveur de l’adoption de nouvelles lois, en particulier dans le domaine du renseignement.
Je ne peux donc pas laisser dire, même en filigrane, même d’un ton modéré, que le Gouvernement et la gauche en général feraient de la sécurité publique et de défense nationale des questions secondaires, et se contenteraient, en la matière, de réagir aux événements. Ce n’est pas le cas, mes chers collègues !
Je viens d’en donner quelques preuves concrètes ; et je ne pense pas qu’il y en ait parmi nous beaucoup qui, au fond d’eux-mêmes, ne seraient pas prêts à reconnaître la qualité de l’action et l’engagement de Bernard Cazeneuve et de Jean-Yves Le Drian - depuis leurs prises de fonction respectives, pas seulement ces derniers jours -, avec l’appui et sous la responsabilité du Premier ministre et du Président de la République.
La gauche de gouvernement, de Pierre Joxe à Bernard Cazeneuve, a donné de longue date des gages, et même des preuves de son attachement et de son investissement en faveur de la sécurité et de la défense. Je tiens à dire, ici, ce soir, que j’assume sans réserve ce bilan, de Pierre Joxe à Bernard Cazeneuve.