Nécessité fait loi, malheureusement, et les événements qui viennent d’avoir lieu permettront sans nul doute de lever les quelques légères interrogations qui demeurent à cet égard.
Monsieur le secrétaire d’État, sur ce dossier, la quasi-unanimité exprimée par le Sénat s’est révélée très utile. Elle a, je le crois, renforcé l’action du Gouvernement lors des négociations qu’il a menées au niveau européen.
Sans m’étendre sur les différents instruments spécifiques connus, qui méritent d’être remaniés, je souligne que l’Europe dispose tout de même de moyens importants pour lutter contre le terrorisme.
J’en reviens à l’article 22 du projet de loi de finances, qui fait l’objet de notre débat et qui me permet, à l’instar de tous les orateurs précédents, d’aborder l’ensemble des problématiques européennes.
La discussion d’aujourd’hui est inédite, en raison de la complexité de la conjoncture, de la confusion des négociations et de la superposition des enjeux.
L’Union européenne fait face à de nombreuses équations à une, voire à plusieurs inconnues. Sa responsabilité est immense et ses contraintes nombreuses. Quant à nous, parlementaires français, même si nous ne pouvons nous exprimer par un vote sur le budget européen, nous avons besoin d’obtenir une véritable mise au point au sujet des financements, qu’il s’agisse de leur situation, des possibilités ou des perspectives réelles qui s’ouvrent à ce titre. En effet, nous étudions le budget européen, notamment au sein de la commission des affaires européennes.