Pour le reste, votre amendement me choque un peu. Je vais vous expliquer pourquoi.
Notre objectif, avec ce projet de loi, n’est pas de recentraliser. Je l’ai dit, il s’agit de travailler ensemble.
Dans votre amendement, c’est assez violent. En effet, vous opérer une recentralisation régionale : toutes les politiques de formation seront décidées par la capitale régionale. Cela revient, et je pense que le Sénat sera sensible à cet aspect, à supprimer toutes les affectations des fonds libres qui sont faites aujourd’hui au plus près du terrain par les chambres de commerce et d’industrie, par les chambres de métiers et par les réseaux de PME.
En d’autres termes, avec votre amendement, la région centralise tout. La capitale régionale décide seule de tout, dans le mépris du travail de terrain qui a pu être fait par les réseaux consulaires.
Mesdames, messieurs les sénateurs, les réseaux consulaires seront sensibles au fait que vous défendiez le travail qu’ils ont construit patiemment en matière de formation et d’apprentissage, en leur conservant la totalité de leur vocation et en reconnaissant leur travail.