… qui a gagné de l’argent pendant des années en ayant bénéficié de conditions de marché plus favorables et qui, un jour, se tourne vers l’État en lui demandant de le sauver. Il est tout à fait différent de se tourner vers l’État lorsqu’on n’a aucun conseil, aucune direction financière et lorsqu’on est une grande collectivité qui n’a à s’en prendre qu’à elle-même !
Je suis président de conseil départemental, on m’a proposé des produits exotiques dans toutes les monnaies étrangères possibles et imaginables. J’ai été prudent. Sans doute d’autres l’ont-ils été aussi.
Les auteurs de l’amendement proposent qu’il n’y ait pas de marge commerciale sur l’indemnité de rupture anticipée, ce qui, en soi, est tout à fait pertinent. Simplement, aujourd'hui, il y a un contrôle par l’État sur l’IRA. Ce contrôle est-il suffisant ? Fait-il partie du contrôle sur la pertinence ou la valeur de l’IRA retenue ? Je ne sais pas si les garanties sont suffisantes. Il me semble que cela fait partie de la mission des services d’estimer si l’IRA est juste le remboursement au regard des conditions de marché ou si elle inclut une marge commerciale. Faut-il le mentionner dans la loi ? Peut-être le Gouvernement pourrait-il nous éclairer.
La commission souhaite donc entendre le Gouvernement avant de se prononcer.